Tour à bois

Morceau de merisier tourné, puis évidé et ajouré. Idéal pour ranger des bâtons d'encens

La première bouteille est évidée, ivre et chancelante. Elle provient d'une branche de merisier.
La seconde est passée à la brosse en fer et retravaillée au burin en V. Il faut apprendre à lire dans les lignes du bois de sumac.

Tout commence comme un magnifique pied de lampe en bois de frêne travaillé à la brosse métallique, à la cire à effet grisée et aux reflets dorés. Mais le bois en décide autrement et se fend.
D'où l'idée de la double volute de lierre, comme un sortilège sortant d'une lampe magique

Récipients imaginaires en bois de frêne, le premier travaillé en relief à la brosse métallique (cire dorée, cire à effet argentée , clés dans une fissure du bois), le deuxième lissé à 3000 tours minute
Une sculpture de pierre naturelle s'est invitée à droite sur l'image

Décentrer le morceau de bois par rapport à l'axe du tour, casser la symétrie.
Obtenir ces profils irréguliers et insolites, accentués par les restes d'écorce sur le deuxième récipient

Bois ébénisé puis cérusé
Le vase a une couronne en peinture jaune
Le roitelet a été tourné de façon décentrée sur le tour.

Les marbrures des deux premiers en bois de chêne, provient du traitement par ébénisation.
Ils ont viré de couleur au contact d'un mélange de rouille et de vinaigre blanc, avant d'être frottés à la céruse
Le premier comporte des trous laissés par des insectes

Un vase lissé, avec reste d'écorce
Un vase strié, où sont mises en valeur les lignes du bois
Cire dorée sur les proéminences
Un petit vase excentrique en bois de sumac